Il paraît que ...

Une séance de sophrologie commence par une relaxation…

VRAI ! Il ne s’agit pas de relaxation dynamique proprement dite,  mais de technique spécifique destinée à mettre le cerveau “au repos” pour pouvoir se reconnecter à notre “moi” profond, à notre véritable personnalité , en mettant de côté tous les “on dit”, ‘il faut que”, tous les schémas préétablis.

La Sophrologie est une simple boîte à outils de techniques permettant de se détendre, de gérer son stress, etc

FAUX ! La sophrologie est une démarche à travers laquelle chacun va pouvoir mieux se connaître et mobiliser ses capacités de bien-être, d’adaptation et d’évolution

La Sophrologie est une méthode de relaxation.

FAUX ! Même si la capacité de détente et de récupération est souvent travaillée en sophrologie, la relaxation n’est pas une fin en soi. L’objectif est même, au bout d’un certain temps, de ne plus avoir besoin de se détendre.

Il faut y croire pour que ça marche

OUI et NON ! Il faut un minimum d’engagement et d’enthousiasme pour mener à bien cette méthode de conscience de soi. La sophrologie n’est pas une question de croyance, mais de compétences du sophrologue et de l’investissement du patient

Quelles différences entre la Sophrologie Caycedienne et non Caycedienne ?

En réalité, tous les sophrologues utilisent la même méthode mise au point par le neuropsychiatre Alphonso Caycedo. La distinction entre les deux courants vient de l’orientation tardive du fondateur vers des valeurs de développement personnel et non plus d’accompagnement thérapeutique.

La Sophrologie est une méthode "magique".

FAUX ! Il n’y a rien de magique en Sophrologie,  les techniques s’appuient sur la recherche scientifique, la pratique est un entraînement volontaire et méthodique.

La Sophrologie est de l’autosuggestion.

FAUX ! La sophrologie développe la connaissance de soi et les capacités d’adaptation et d’action; il ne s’agit en aucun cas de voir la vie en rose ou de s’auto-suggérer que tout va bien ou mieux.

La Sophrologie est une psychothérapie.

FAUX ! Le sophrologue n’est pas habilité et formé pour diagnostiquer et prendre en charge des troubles entrant dans le cadre des psychopathologies.  Un sophrologue ne cherche  pas à interpréter des symptômes, des ressentis, des vécus , il pourra, par contre, intervenir de manière très bénéfique en complément et en collaboration avec un médecin, un psychologue, ou un psychothérapeute.

Faut-il être réceptif pour que cela fonctionne ?

FAUX ! Il est en tout cas primordial d’être volontaire pour réaliser des séances de sophrologie. En réalité, c’est avec la pratique, et parfois après 2 ou 3 séances, qu’il sera possible de percevoir les bénéfices apportés par la méthode.

Ne vais-je pas me sentir comme dans du coton toute la journée après une séance ?

Pendant la séance, vous vous détendez physiquement et mentalement. Vous en profitez pour vous ressourcer, vous déstresser. Ainsi, après la séance, vous avez récupéré de l’énergie et des ressource, éliminé des tensions, ce qui vous permet de repartir d’un meilleur pied.

Quels risques y a-t-il à faire de la sophrologie ?

Il n’y a strictement aucun risque à pratiquer la sophrologie. Chacun-e doit refaire les exercices chez soi, afin que chacun-e gagne en autonomie, et cela ne serait pas possible s’il y avait un quelconque risque.

Votre exercice a t-il des orientations religieuses, politiques ou sectaires ?

En aucun cas. L’accompagnement Sophrologique exclut absolument toute forme de prosélytisme religieux, politique ou sectaire.

Suis-je obligé-e de m’allonger pour la visualisation ? Doit-on être dans le silence total ? Ou bien avec de la musique relaxante ?

Non, pas du tout. Le but est d’utiliser la sophrologie au quotidien. Tout ce qui se rapproche de la situation quotidienne permet d’aider à l’intégration de la méthode . En revanche, quand on n’a pas l’habitude, il est plus facile d’atteindre une relaxation dans la position allongée, cependant c’est un risque de basculer vers le sommeil.Chacun est libre d’ajuster sa posture, allongé-e ou assis-e (ou même debout), pour profiter au mieux de la séance. La musique peut distraire et interférer avec le rythme, la tonalité l’intentionnalité de l’accompagnement, donc il n’y a pas de fond de musique relaxante lors des pratiques.

Dois-je arrêter les traitements médicaux ?

Surtout pas. Que ce soit les accompagnements médicamenteux ou les aides psychologiques par exemple, aucun traitement en cours ne peut être arrêté ou modifié sans l’accord du professionnel de santé  qui vous l’a prescrit.

Vous me dites qu’il y a de la "relaxation dynamique" mais mon état ne me le permet pas

A caycedo, à l’origine de la sophrologie  nomme ces exercices “dynamiques” parce le corps n’est pas totalement au repos. Ceux sont des mobilisation corporelles tout en douceur, , jamais il ne faut forcer, si l’on ne peut ou ne veut pas faire l’exercice dans sa codification, on s’adapte  toujours en proposant des postures adaptées à chacun.

La sophrologie est une sorte d’hypnose ?

FAUX ! Même si le fondateur de la sophrologie s’est en partie inspiré de l’hypnose pour la mettre au point, la sophrologie reste une méthode psychocorporelle à part entière. C’est d’ailleurs pour combler certains manques constatés dans la pratique de l’hypnose que le Professeur Caycedo a créé la sophrologie.

Combien De temps dure un accompagnement sophrologique ?

La sophrologie fait partie des thérapies brèves cependant, afin de favoriser l’intégration de la méthode et l’autonomisation ,  il faut, en moyenne, compter entre 6 à 12 séances pour un accompagnement complet.